RÉSULTAT DU VOTE
Le comité exécutif a proposé le vote d’un mandat de moyens de pression pouvant aller jusqu’à la grève illimitée
Le résultat du vote est :
POUR 98.4%
ASSEMBLÉE GÉNÉRALE EXTRAORDINAIRE
MERCREDI 27 SEPTEMBRE 2023
10h00-14h00-19h00
Salle Au Beaujolais
839 rue St-Louis, Gatineau
Ordre du jour
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Ouverture
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Mot de bienvenue et appel nominal
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Lecture de l’énoncé d’égalité
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Lecture et adoption de l’ordre du jour
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Lecture et adoption du procès-verbal 2023-02-05
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Mise à jour sur les NÉGOS
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Vote « MANDAT DE MOYENS DE PRESSION POUVANT ALLER JUSQU’À LA GRÈVE ILLIMITÉE »
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Ajournement
MANIFESTATION En route vers une loi anti-briseurs de grève!
À TOUTES LES SECTIONS LOCALES DU SCFP AU QUÉBEC
Manifestation – En route vers une loi anti-briseurs de grève – 19 septembre 2023 à 11 h 30 à Ottawa
Pour souligner la rentrée parlementaire, nous vous convoquons le 19 septembre prochain, de 11 h 30 à 15 h, à une manifestation intersyndicale sur la colline du Parlement à Ottawa dans le but de faire pression sur le gouvernement fédéral pour tenter d’accélérer le dépôt et l’adoption de dispositions anti-briseurs de grève. Plusieurs invité(e)s, provenant du monde syndical ainsi que du monde politique, seront présent(e)s.
Vous trouverez dans le feuillet ci-joint toutes les informations importantes, tels le transport, le point de rendez-vous, le dîner, etc., en lien avec cet événement.
Où : colline du Parlement à Ottawa
Quand : le 19 septembre dès 11 h 30
Toutes les informations concernant cette manifestation sont également disponibles sur le site du SCFP-Québec dans la section « Appel à tous » : https://scfp.qc.ca/appel-a-tous/.
Au plaisir de vous y voir en grand nombre!
Patrick Gloutney Frédéric Brisson
Président Secrétaire général
SCFP-Québec SCFP-Québec
Jour de deuil des travailleuses et travailleurs
le 28 avril 2023
Le Jour de deuil des travailleuses et travailleurs a été créé par des membres du SCFP il y a plus de 40 ans pour se souvenir des personnes qui ont perdu la vie au travail et pour inspirer les travailleuses et travailleurs à militer pour prévenir d’autres tragédies.
Le travail doit être sain et sécuritaire.
Les mesures d’urgence de la pandémie de COVID-19 sont terminées, mais les travailleuses et travailleurs ont toujours le droit d’être protégés contre les dangers des maladies respiratoires dans le cadre de leur travail. Il n’y a pas que la COVID-19. Les infections peuvent nuire à leur santé et mettre leur vie en danger.
Les travailleuses et travailleurs sont confrontés à une pression accrue pour « revenir à la normale » tout en essayant de se remettre du rythme de travail intense et des exigences émotionnelles, physiques et personnelles de la pandémie. Les répercussions sur la santé mentale continuent d’émerger, et la plupart des milieux de travail ne sont pas équipés pour y faire face.
Les travailleuses et travailleurs doivent continuer à pousser les employeurs à prévenir l’exposition aux maladies transmissibles et à tenir compte des blessures psychologiques causées par le travail. Les employeurs doivent accorder suffisamment de congés de maladie aux salarié(e)s pour que tout le monde puisse se rétablir, que ce soit d’un problème de santé physique ou mentale. La tête fait partie de notre corps.
Des décès inacceptables
Au Canada, les travailleuses et travailleurs continuent de mourir à un rythme totalement inacceptable. Selon les statistiques les plus récentes, près de 1000 personnes sont tuées au travail chaque année, un nombre qui n’inclut pas les réclamations rejetées par les commissions d’indemnisation.
Cette année, nous nous souvenons des membres du SCFP qui sont décédés en 2022 en raison de leur travail :
- Sherri Anne D’Amour, section locale 5167, Ontario
- Michael Boulanger, section locale 4705, Ontario
- Wilmer Gonzalez, section locale 2740, Saskatchewan
- Gérald Gauthier, section locale 375, Québec
N’oubliez pas vos quatre droits
Le Jour de deuil des travailleuses et travailleurs a été créé par des membres du SCFP il y a plus de 40 ans.
En tant que syndicalistes, nous avons le devoir de poursuivre ce combat. Nous devons veiller à ce que l’ensemble des travailleuses et travailleurs connaissent les quatre droits inscrits dans toutes les lois sur la santé et la sécurité au travail du pays :
- le droit de refuser un travail jugé dangereux jusqu’à ce qu’une enquête puisse avoir lieu;
- le droit de participer au choix de ce qui est sécuritaire sur le lieu de travail et de signaler les risques ;
- le droit d’être informé de tout risque sur le lieu de travail susceptible de causer un préjudice et de la façon de prévenir ce préjudice;
- le droit de ne pas subir de représailles pour l’exercice de l’un de ces autres droits ou pour le respect de toute autre exigence des lois sur la santé et la sécurité au travail.
Le rôle des comités de santé et de sécurité au travail
Partout au Canada, les employeurs doivent offrir un milieu de travail sain et sécuritaire. Les employeurs sont légalement tenus de collaborer avec les travailleuses et travailleurs au sein de comités de santé et de sécurité au travail (SST) pour mettre en évidence les problèmes et trouver des solutions sécuritaires.
Les comités de santé et de sécurité sont victimes d’attaques depuis le début de la pandémie. Les membres du SCFP signalent plusieurs problèmes récurrents, notamment l’annulation des réunions mixtes de santé et de sécurité, la nomination par les employeurs des personnes représentantes syndicales, ainsi que le sabotage délibéré des efforts des comités.
Rappelons-nous que le comité de SST est notre forum pour trouver des solutions aux enjeux de santé et de sécurité et pour faire des recommandations aux employeurs. Nos voix sont importantes. Nous connaissons les réalités quotidiennes de notre travail, au-delà de ce qui est écrit dans les politiques de l’employeur. Nous avons des droits, il faut les utiliser.
Redoublons d’efforts pour renforcer notre pouvoir, documenter les risques, tenir des registres minutieux et exiger qu’on protège les travailleuses et travailleurs contre les risques qu’on ne peut pas éliminer. Il ne suffit pas de reconnaître le danger, il faut aussi le régler. Lorsqu’un employeur ne respecte pas son devoir de diligence, il faut entamer les prochaines étapes avec les inspecteurs et inspectrices du gouvernement.
Rapport de la conférence organisé par UQÀM : Midi conférence Inflation 2023
Voici le rapport de la conférence organisé par l’UQÀM du 5 avril dernier en collaboration avec la CSN, la CSQ, la FTQ et le Service aux collectivités de l’UQAM fut lieu de réflexion et d’échanges sur la période d’inflation que nous vivons actuellement. Vous pouvez aussi visionner la conférence à droite dans capsule vidéo.
Rapport de la conférence Rapport PDF
Martin Viau, secrétaire archiviste
HISTOIRE ET VIE SYNDICALE RELATIONS ET CONDITIONS DE TRAVAIL Balado : La FTQ à travers ses luttes ouvrières
La Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ) présente une série de six balados portant sur des conflits de travail qui ont marqué l’histoire du Québec.
À travers des témoignages de personnes qui ont vécu ces conflits, on découvre l’impact à la fois législatif, politique, mais aussi personnel de ces événements pour le moins troublants.
Bonne écoute !
Murdochville 1957 – Pour le droit à la syndicalisation
Cet épisode relate l’histoire de la lutte ouvrière des mineurs de Murdochville sous le gouvernement Duplessis pour obtenir leur accréditation syndicale chez les Métallos. Un conflit marqué par des affrontements violents sans précédent qui entraîne une importante vague de solidarité du Québec tout entier pour les grévistes. Une lutte marquante pour la FTQ et le mouvement ouvrier, et un premier pas vers la Révolution tranquille.
Dans cet épisode : Lawrence McBrearty, Michel Arsenault et Jean-Marie Thibeault. Ce balado est une production de l’agence 37e AVENUE. Recherche, entrevues et réalisation : Louise Bouchard. Narration : Line Boily.
Le Front commun de 1972 – Un salaire minimum de 100 $ pour tout le monde!
Pour la première fois, les trois grandes centrales syndicales s’unissent pour négocier avec le gouvernement québécois les conditions de travail des employés et employées des secteurs public et parapublic. Elles mettent de l’avant une grande revendication commune qui marquera les esprits : « Un salaire minimum de 100 $ pour tout le monde ». Le premier Front commun intersyndical est à la fois un témoin et un acteur de son époque, qui mettra de l’avant les nouvelles ambitions de la société québécoise issue de la Révolution tranquille.
972-un-salaire-minimum-de-100-pour-tout-le-mondeDans cet épisode : Claudette Carbonneau, Lorraine Pagé et Daniel Boyer.
Crédits : Productions Ferrisson pour l’utilisation d’extraits sonores de leurs archives.
Ce balado est une production de l’agence 37e AVENUE. Recherche et entrevues : Louise Bouchard. Réalisation et montage : Steve Proulx. Narration : Line Boily.
RÉSULTAT DU VOTE
Le Résultat du vote à la proposition d’accorder un mandat afin d’exercer des moyens de pressions pouvant aller jusqu’à la grève illimitée est 96.4% en faveur.
Merci pour votre grande participation à toutes et tous! Nous aimerions saluer entre autre, les membres qui sont passés avec leurs enfants, conjoints (es), qui partaient du confort de leur foyer de loin, parfois même jusqu’à heure de route.
Votre comité exécutif